Née à Berga en 1972, elle a étudié le violon en Catalogne avec Eva Graubin et Sergio Prieto. Elle part ensuite en France pour poursuivre des études de musique baroque au CNR de Paris et reçoit les conseils de spécialistes renommés tels que François Fernandez, Daniel Cuiller, Jean Tubéry et Patrick Cohen, entre autres. Elle a travaillé avec plusieurs ensembles de musique baroque, figurant parmi les plus connus en Europe,  Le Concert des Nations, Les Arts Florissants , Al Ayre Español, Le Concert Français, Gli Incogniti, l'Orquesta Barroca de Sevilla,  La Fenice, Café Zimmermann, Concerto Soave, etc. Elle joue régulièrement avec Amandine Beyer et son ensemble Gli Incogniti avec lequel elle a enregistré plusieurs CD à deux violons et aussi sous la direction de chefs comme Jordi Savall, William Christie, Eduardo López Banzo, Mónica Huggett, Pierre Hantaï... Elle a enregistré pour Alia Vox, Erato, Arsis, Harmonia Mundi, Alpha, Mirare et Zig-Zag Territoires. Elle est actuellement professeur de violon au Conservatoire de Girona et à la ESMUC de Barcelone.

Crédit photo : Catherine Peillon

Après l’obtention d’un diplôme au conservatoire A. Steffani de Castelfrando Veneto, Alessandro Ciccolini fréquente la classe de violon baroque d’Enrico Gatti à la Civica Scuola di Musica di Milano. En 1992, il participe à la tournée de l’orchestre baroque de l’union européenne (UEBO). Actuellement il enseigne le violon baroque au conservatoire S. Giacomantonio de Cosenza. A partir de 1994, son activité de compositeur devient inséparable de celle de violoniste. Il réalise la réécriture des parties instrumentales perdues de l’oratorio Assalonne Punito de P. A. Ziani, qui sera donné à Naples en 1997, puis à Piacenza et à Berlin en 1998 par l’ensemble Il Complesso Barocco sous la direction d’A. Curtis. Le chef américain lui confie alors la reconstitution d’un opéra de Vivaldi récemment exhumé, Motezuma. Cette reconstitution a été enregistrée pour Deutsche Grammophon et publiée aux éditions Bärenreiter. Le “festival dei due Mondi” de Spoleto a mis en scène en juillet 2006 sa reconstitution de l’opéra de Vivaldi Ercole sul Termodonte sous la direction d’A. Curtis. Actuellement il collabore avec l’ensemble La Cappella della Pietà dei Turchini (Napoli) en qualité de premier violon.

Crédit photo : Marie-Eve Brouet

Alice a grandi dans un riche univers musical et a très vite manifesté le désir de chanter. Elle débute le chant choral au conservatoire de Saint-Priest (69) puis intègre la maîtrise de l’Opéra de Lyon où elle participe à de nombreux opéras comme La Dame de pique de Tchaïkovski, Don Giovanni de Mozart, Lulu de Berg.

 

Elle poursuit sa formation vocale avec Claire Marbot et se spécialise dans les répertoires anciens au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon entourée de Bruno Boterf, Anne Delafosse, Anne-Catherine Vinay, Monique Zanetti et Robert Expert. Cette formation lui a permis de travailler avec de grands chefs tels que Michael Radulescu, Sébastien Daucé ou Raphaël Pichon. En parallèle, Alice obtient un Diplôme d’État de l’enseignement du chant au CEFEDEM Rhône-Alpes en 2016.

 

Alice sera demi-finaliste du concours Corneille en septembre 2017 et du concours de Froville en septembre 2019. Elle collabore actuellement avec de nombreux ensembles : Les Kapsbergirls, l’ensemble Libera me, Le Duo Darshan, Grissini Project, le Concerto soave, la Chapelle harmonique ou encore Spirito avec lesquels elle aborde un répertoire très large, savant et populaire, allant de la musique médiévale à la musique dite « actuelle ».

 

Alice fait ses débuts à l’Opéra au Händelfestspiele de Karlsruhe en Février 2019 dans le rôle d’Oberto dans Alcina de Haendel sous la baguette d’Andreas Spering. Elle fut agréablement remarquée pour ses qualités vocales, qualifiée de « voix cristalline » ainsi que pour ses capacités de comédienne dans le rôle d’un jeune garçon. Alice interprétera le rôle d'Amour dans l'Orphée et Eurydice de Gluck en 2021 à L’opéra de Zurich.

 

Crédit photo : Baptiste Vignasse

Depuis quelques années, Amandine Beyer s'est imposée comme une référence dans l'interprétation du répertoire baroque pour violon. Son enregistrement des Sonatas et Partitas de J. S. Bach, a renouvellé la vision de ce corpus et a été acclamé par la critique (Diapason d’or de l’année, Choc de Classica de l’année, Editor’s choice de Gramophone, Prix Académie Charles Cros....). Son travail sur ces oeuvres se poursuit actuellement avec le spectacle “Partita 2”, écrit et dansé par Anne Teresa de Keersmaeker et Boris Charmatz. Elle est programmée dans les plus importantes salles dans le monde entier (Théatre de la Ville, Bozar, Festival de Sablé, Innsbruck Festwochen, Konzerthaus de Vienne...), et partage son activité musicale entre les différents groupes auxquels elle participe: les Cornets Noirs, le duo avec Pierre Hantaï, Kristian Bezuidenhout, ou Laurence Beyer et son propre ensemble Gli Incogniti, avec qui elle a réalisé plusieurs enregistrements qui ont tous obtenu des critiques enthousiastes. Son autre passion est l'enseignement: elle a longtemps donné des cours à la ESMAE de Porto (Portugal), ainsi que de nombreuses master classes dans le monde entier (France, Taiwan, USA, Canada, Italie). Depuis 2010 elle est professeur de violon baroque à la Schola Cantorum Basiliensis en Suisse.

Crédit Photo : Catherine Peillon

Après des études littéraires et musicales complètes en tant qu’altiste, Anne Magouët, débute le chant au Conservatoire National de Région de Nantes où elle obtient des médailles d’or en chant, musique ancienne, art lyrique et un prix de perfectionnement en chant et en art lyrique dans la classe d’Annie Tasset. Elle se perfectionne ensuite avec Alain Buet. En 2013, elle est intronisée dans la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. Elle se produit tant en récital qu’en soprano solo, invitée par des ensembles tels que Stradivaria, Jacques Moderne, la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, les Folies Françoises, les Ombres, les Sacqueboutiers de Toulouse, Concerto Soave, les Eléments, Pierre Robert, le Poème Harmonique, les Passions, Sit Fast, les Traversées Baroques, le Concert Spirituel et bien d’autres. Parallèlement à son répertoire classique qui s’étend de la Renaissance à la musique contemporaine, elle a participé à divers projets avec des musiciens de jazz, dont David Chevallier (Gesualdo Variations, Double Dowland, Sit Fast & Fear Not, Emotional Landscapes), Alban Darche, Dominique Pifarély, Marc Ducret ainsi que le pianiste Gerardo Jerez Le Cam.

Crédit photo : Gérard Proust

Site web : http://mail406.wixsite.com/anne-magouet-soprano/biographie

BNM : Fondé en 1972 par le chorégraphe Roland Petit, le Ballet National de Marseille (BNM) obtient le label de Centre Chorégraphique National en 1984, et dispose de son lieu de production et d’accueil depuis 1992. Succédant à Marie-Claude Pietragalla (1998-2004) et Frédéric Flamand (2004-2013), Emio Greco et Pieter C. Scholten dirigent le BNM depuis septembre 2014. Également créateurs en 2009 du centre international ICK à Amsterdam, ils inscrivent leur projet autour de la thématique du corps, sous deux angles : « le corps en révolte » ou la place de l’artiste dans la société, et « le corps du ballet » ou la recherche d’une nouvelle forme de ballet contemporain. Leur action s’articule autour de trois piliers : créer et diffuser, accueillir et coproduire, sensibiliser les publics et coopérer.

Site web : http://www.ballet-de-marseille.com

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Metteur en scène et comédien, Benjamin Lazar a été formé auprès d’Eugène Green à la déclamation et à la gestuelle baroques, puis a complété sa formation de comédien à l’école Claude Mathieu, tout en pratiquant le violon et le chant. En 2004, sa mise en scène du Bourgeois Gentilhomme de Molière dans la production du Poème harmonique rencontre un grand succès public et critique, et tourne pendant 8 ans en France et à l'étranger. Cette même année, il crée sa compagnie en Normandie, Le Théâtre de l’incrédule. Il adapte et joue L’Autre monde ou les états et empires de la lune, roman de l’écrivain Savinien Cyrano de Bergerac, avec l’ensemble La Rêveuse. Depuis 2008, la compagnie a ouvert son répertoire hors de la période baroque aux autres siècles jusqu'à la création contemporaine. La musique jouée en direct prend souvent un part très importante dans la dramaturgie des spectacles. Également metteur en scène d'opéra, Benjamin Lazar aborde également plusieurs époques. Sa plus récente mise en scène est Pelléas et Mélisande de Debussy à l'opéra de Malmö en Suède (direction Maxime Pascal). Avec Vincent Dumestre et le Poème, il a notamment mis en scène Cadmus et Hermione de Lully et Egisto de Cavalli. Avec les Arts Florissants et William Christie, Il a mis en scène Il Sant Alessio de Landi au théâtre de Caen en 2007. En 2013, il a créé Pantagruel d'après Rabelais avec Olivier Martin-Salvan. En 2014, il a reçu le prix Plaisir du théâtre de la SACD. Il vient de signer avec Thomas Gonzalez la mise en scène de Novo en el Mictlàn de Luis Felipe Fabre au Dramafest à Mexico en août 2016. Sa plus récente création en France est Traviata/Vous méritez un avenir meilleur, au Théâtre des Bouffes du Nord, d'après l'opéra de Verdi, présenté en décembre dernier au Théâtre National de la Criée à Marseille.

Crédit Photo : Marie-Eve Brouet

Site web : http://www.lincredule.com/letheatredelincredule.html

Après des études de violoncelle au CRR de Caen dans la classe de Hélène-Marie Foulquier, Cécile Verolles étudie auprès de Philippe Bary à Paris. En 2005, elle obtient le premier prix du concours Maurice Gendron à Fontainebleau. Cécile s'oriente vers la pratique de la musique ancienne et intègre alors la classe de violoncelle baroque au CNSMD de Lyon où elle obtient un master en juin 2012, ainsi que le CA (master de pédagogie) en 2015. Parallèlement, elle a la chance de rencontrer des musiciens tels que David Simpson, Atsushi Sakai et Elena Andreyev qui la dirigent dans sa découverte du répertoire baroque et classique. Elle a reçu pendant un an l'enseignement précieux de Christophe Coin et Petr Skalka à la Schola Cantorum Basiliensis. Cécile Verolles se produit tant en musique de chambre ou en soliste qu'en orchestre avec des ensembles tels que les Arts Florissants, l’Ensemble Correspondances, Concerto Soave, ou encore les Nouveaux Caractères, le Concert Etranger, Gli Incogniti etc...

Crédit photo : Julie Cherki

Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur s’attache à la défense du patrimoine musical de sa région d’origine (Lassus, Arcadelt, Rogier, Du Mont, Gossec, Grétry…) tout en abordant de grandes œuvres du répertoire choral.


Invité des festivals les plus réputés d’Europe, il travaille sous la direction de chefs comme Ottavio Dantone, Peter Phillips, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Jérémie Rohrer, Richard Egarr, etc.


À son actif il a de nombreux enregistrements, grandement appréciés par la critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique, Choc de Classica, Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 4F de Télérama, Editor’s Choice de Gramophone, ICMA, Prix Caecilia de la presse belge…). Le Chœur de Chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix de l’Académie Française en 2006, l’Octave de la Musique en 2007 et en 2012 dans les catégories « musique classique » et « spectacle de l’année ».


En 2010, la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur a été confiée au jeune chef argentin Leonardo García Alarcón. 


En 2019, le Chœur de Chambre de Namur met à son répertoire Saül de Handel à Namur et à Beaune, Isis de Lully à Beaune, Paris et Versailles, et Les Indes Galantes de Rameau à l’Opéra de Paris. Il assure également la création d’une nouvelle œuvre du compositeur belge Michel Fourgon, Goethes-Fragmente.


Le répertoire abordé par le chœur est très large, puisqu’il s’étend du Moyen-Age à la musique contemporaine.

 

Le Chœur de Chambre de Namur bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie- Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Ville, de la Province et du Port Autonome de Namur.

 

Photo ©France Dubois

Site web : https://cavema.be/fr/choeur-de-chambre

Les éléments : Depuis sa création par Joël Suhubiette en 1997 à Toulouse, le chœur de chambre les éléments est devenu l’un des acteurs principaux de la vie chorale professionnelle française. Récompensés en 2005 par l’Académie des Beaux Arts avec le prix de la Fondation Liliane Bettencourt pour le chant choral et par une Victoire de la musique classique en 2006, les éléments s’illustrent dans les répertoires de la Renaissance à la création contemporaine et commandent régulièrement des œuvres aux compositeurs d’aujourd’hui. Chaque saison, Les éléments se produisent à Paris et sur les principales scènes françaises, dans les festivals, lors de tournées à l’étranger, ainsi qu’à Toulouse et dans la région Occitanie où le chœur de chambre est accueilli en résidence à Odyssud-Blagnac depuis 2001 et à l’Abbaye-école de Sorèze depuis 2006.

Joël Suhubiette : Du répertoire a cappella à l’oratorio, de la musique de la renaissance à la création contemporaine, en passant par l’opéra, travaillant en relation avec des musicologues, allant à la rencontre des compositeurs d’aujourd’hui, Joël Suhubiette consacre l’essentiel de son activité à la direction de ses ensembles, le chœur de chambre toulousain les éléments qu’il a fondé en 1997 et l’ensemble Jacques Moderne de Tours dont il est le directeur musical depuis 1993.

Crédit photo : Elena Manente

Site web : http://www.les-elements.fr/

Référence pour la musique baroque française, le chœur des Pages & des Chantres du Centre de musique baroque de Versailles s’inspire des effectifs vocaux de la Chapelle royale tels que l’on pouvait les entendre à la fin du règne de Louis XIV.


Associant les voix des enfants, les Pages (une vingtaine de collégiens), à celles des adultes, les Chantres (17 adultes en formation professionnelle), cette formation ressuscite la structure originelle “ à la françoise ” qui lui confère une couleur sonore unique dans le monde.

Sous la direction musicale et pédagogique d’Olivier Schneebeli, avec la collaboration de ses chefs-assistants Fabien Armengaud et Clément Buonomo, les Pages & les Chantres se produisent chaque année dans le cadre de Jeudis musicaux, de concerts ou de représentations scéniques programmés par le Centre de musique baroque de Versailles et les organisateurs partenaires du CMBV, en France et à l’étranger.

Depuis sa création en 2003, la compagnie Sun of Shade se réunit dans le but de mettre en lumière les corps de jeunes danseurs et interprètes encore méconnus. Ces projets communs tissent des liens dans les rapports entre création et expérimentation, danse et multimédia pour permettre à chacun de s’améliorer, de développer un sens critique, de se questionner sur l’art et sur la création. Toujours dans le but d’une appropriation par le public et dans l’axe de l’échange, il s’agit de questionner les spectateurs, de les bousculer et de faire naître des émotions par le partage. Proposer à chacun d’expérimenter un autre rapport au mouvement revient à proposer de déplacer son regard et explorer d’autres représentations de soi et de l’altérité.

Crédit Photo : Julie Lagier

Site web : http://www.sunofshade.com

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Christine Plubeau étudie la viole de gambe au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas), dans la classe de W.Kuijken et y obtient un diplôme de soliste. De retour en France, elle intègre de nombreux ensembles, Les Folies Françoises (dir P. Cohen-Akhenine), Le Poème Harmonique (dir. V. Dumestre), La Grande Ecurie (dir. J.C. Malgoire), L'Arpeggiata (dir C. Pluhar), Cantus Köln (dir K. Junghänel) avec lesquels elle travaille régulièrement. Par ailleurs, elle poursuit une carrière de soliste et se consacre également au répertoire de musique de chambre en collaboration avec des musiciens et des chanteurs talentueux, O. Baumont, Ph. Jarousssky, J.P. Fouchécourt, F. Fernandez... Elle est invitée dans les festivals les plus prestigieux, en France : Ambronnay, La Chaise-Dieu, Festival de Beaune et également à l'étranger : Etats-Unis, Canada, Brésil, Mexique, Liban.. Elle s'intéresse également à la musique contemporaine et participe à des créations mondiales. Grâce à sa rencontre avec Ph. Hersant, elle enregistre avec Les élements (dir J. Suhubiette) un disque qui lui est consacré, dans lequel elle crée une pièce pour viole seule Le chemin de Jérusalem. Son activité discographique est importante et unanimement saluée par la critique. Elle est lauréate de la fondation Y.Menuhin.

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Mezwej est à la fois un ensemble, un projet, une démarche, un état d’esprit d’expérimentation, de recherche et de création. Fondée en 2004 par Zad Moultaka (compositeur) & Catherine Peillon (auteur, photographe et éditeur), Mezwej se propose d’explorer les cultures musicales et leurs limites, les clivages orient / occident, écriture / oralité, conscient / inconscient - soit le corps de l’interprète et sa relation à l’instrument. Lieu d’observation et de franchissement des frontières, c’est à travers un questionnement toujours en alerte et l’expérimentation concrète, empirique, des langages et des bagages musicaux occidentaux (composition, improvisation, instrumentarium, sémiologie, notations, etc) et orientaux (primat de la voix, modalité, hétérophonie, interdits...) que se nourrissent une réflexion théorique et des œuvres, que s’engendre un nouveau répertoire.

Catherine Peillon : Après des études de philosophie, et diverses expériences d’écritures, Catherine Peillon, auteur et éditrice de musique, revient à une nécessité ancienne : l’expression dans le domaine photographique et des arts visuels. Immergée depuis toujours dans le monde mythologique et musical, elle fonde en 1989 le label de disques l’empreinte digitale. De la musique ancienne à la musique contemporaine, des musiques de transmission orale aux traditions urbaines, le fil conducteur est celui de l’exigence, de la découverte et de la création. Elle continue aujourd’hui à assumer la direction artistique du label en se consacrant en particulier à la musique contemporaine. Elle développe depuis treize ans de nombreux projets en étroite collaboration artistique avec le compositeur Zad Moultaka.

Crédit Photo : Catherine Peillon

Site web : http://www.mezwej.com/

Musicatreize est créé à Marseille en 1987 par Roland Hayrabedian. Ensemble à géométrie variable, Musicatreize explore l’univers de la vocalité (a cappella ou avec accompagnement) avec notamment les oeuvres de Maurice Ohana, Felix Ibarrondo, Edith Canat de Chizy, Zad Moultaka, Philippe Gouttenoire... mais aussi des oeuvres instrumentales telles Sundown dances de Maurice Ohana, Écrit sur le vent et l’eau de Olli Kortekangas ou le Kammerkonzert de Ligeti et le répertoire pour choeur et orchestre comme le Magnificat de Bach, la Symphonie de Psaumes de Stravinsky ou le Magnificat-Antiphone de Jean-Louis Florentz. Avec une cohésion et une sonorité très reconnaissable cet ensemble est un instrument privilégié pour la création. Musicatreize est à l’initiative de près de 150 oeuvres nouvelles. Les choix artistiques de Roland Hayrabedian s’orientent vers un travail au long terme avec les compositeurs et une mise en série des créations (Les Sept Contes, Odyssée dans l’espace, Trois Cantates policières). Ouvert sur la pédagogie et la pratique amateur, Musicatreize se prête souvent aux masterclasses et aux grands projets de création avec des ensembles non professionnels. Avec une discographie riche, commentée et distinguée, en 2007 Musicatreize obtient une Victoire de la Musique Classique – catégorie Ensemble de l’Année. L’accomplissement de 30 années au service de création a vu l’ensemble labellisé en 2017 « Compagnie nationale à rayonnement international » par le Ministère de la culture et de la communication.

Crédit Photo : A. Loubet

Site web : https://www.musicatreize.org/

Apporter la musique ancienne vocale à un public contemporain, transmettre avec passion sa quintessence et accéder, par la voix, à la lumière, tel est l’objectif de Vox Luminis. Cet ensemble voit le jour en Belgique en 2004, sous l’impulsion de Lionel Meunier, fondateur et directeur artistique. Aujourd’hui, il produit plus de 60 concerts par an, sur les scènes belges, européennes et internationales. Il se définit comme un groupe à géométrie variable composé, selon les besoins, de solistes — pour la plupart issus du Conservatoire Royal de musique de La Haye — d’un continuo et d’instrumentistes additionnels ou d’un orchestre. Le répertoire est essentiellement italien, anglais et allemand et s’étend du XVIe au XVIIIe siècle. Dès sa création, l'ensemble se fait remarquer par sa cohésion et séduit tant par la personnalité de chaque timbre, que par la coloration et l'homogénéité des voix. Vox Luminis compte aujourd’hui douze enregistrements, recompensés par de nombreux prix dont le prestigieux Gramophone Recording of the Year, en 2012, pour les Musicalische Exequien de Heinrich Schütz. L’Actus Tragicus de Jean Sébastien Bach et le double CD Ricercar Ein feste Burg ist unser Gott de Martin Luther, parfois appelé L'hymne de bataille de la Réforme protestante, sont sortis en 2017 chez Alpha et Ricercar.

Crédit Photo : 

Site web : https://www.voxluminis.com

Après un cursus complet au Conservatoire de Brest, Flore Seube poursuit ses études CNSMD de Lyon où elle a obtenu un Master en 2013 dans la classe de Marianne Muller. Elle suit ensuite un Perfectionnement à la Schola Cantorum de Bâle avec Paolo Pandolfo.

Elle se produit régulièrement en France et à l'étranger, en tant que solistes et au sein d'ensembles (Concerto Soave, l'ensemble Correspondances, l'ensemble Clément Janequin, Les Nouveaux Caractères, l'ensemble Consonance, Les Siècles...). Sa carrière l'a menée à jouer en France, en Belgique, en Hollande, en Suisse, en Allemagne, en Italie et au Canada.

En Juin 2018, elle obtient le CA de Musique Ancienne. Elle enseigne la Viole de Gambe au CRR de Bayonne.

 

Crédit photo : Rodéric Moitié

Organiste et claveciniste, Freddy Eichelberger se consacre depuis des années à la musique de chambre sur instruments anciens et au théâtre musical. Son goût croissant pour l'improvisation l'a amené à jouer avec des musiciens de toutes origines. Il enseigne régulièrement dans différents stages ou master-classes, ou ponctuellement au festival d'improvisation de Lausanne et dans divers conservatoires.

Crédit photo : Patrick Charbon

Depuis quelques années, “Gli Incogniti” est devenu un groupe de référence dans le monde de l'interprétation historiquement informée. Convaincus du fait qu'il est toujours plus simple de partager ce qu'on aime passionément, ils profitent de leurs concerts et leurs disques pour transmettre leur enthousiasme et leur plaisir de jouer à un public toujours plus nombreux. Leur nature ouverte et curieuse les amène à se plonger dans l'interprétation d'oeuvres de compositeurs peu ou pas du tout connus (comme Nicola Matteis), à récupérer des répertoires inédits (comme de nombreux concertos d'Antonio Vivaldi ou les motets de Johannes Rosenmüller), ou encore à vivifier des oeuvres emblématiques comme les Quatre Saisons de Vivaldi ou les Concerti grossi de Corelli (leurs enregistrements de ces pièces ont reçu d'innombrables récompenses: Diapason d'or, Choc de Classica, Editor's choice, Preis der deutschen Schallplattenkritik, entre autres...). Les musiciens de Gli Incogniti se produisent en Europe, en Asie, en Amérique, apportant leur enthousiasme, leur chaleur et leur engagement dans les belles salles du monde entier, ainsi que dans les prestigieux festivals qui les accueillent régulièrement (Utrecht, Sablé, Bruges, Théâtre de la Ville à Paris, Bozar à Bruxelles, Innsbruck, HautJura, Boston, Regensburg, Urbino, Povoa de Varzim...).

Crédit Photo : Clara Honorato

Site web : http://www.gliincogniti.com/fr/accueil.html

Lise Viricel débute le chant très jeune à La Maîtrise de l'Opéra National de Lyon, école qui lui permet d'acquérir tout à la fois une bonne technique vocale, d'aborder un large répertoire et aussi d'apprendre le théâtre. En 2008, elle intègre la classe de chant musique ancienne de Marie-Claude Vallin au CNSMD de Lyon, dont elle sort diplomée en 2013. Sa carrière musicale est plutôt tournée vers la musique ancienne, mais pas seulement. Ses préférences vont vers Monteverdi, Bach et Mozart, vers l'opéra baroque et classique, mais elle reste très ouverte à l'interprétation d'un large répertoire, du chant grégorien à la musique contemporaine. Elle se produit avec des ensembles prestigieux tels qu'Arsys-Bourgogne ou La Capella reial de Catalunya. Sa formation théâtrale lui permet de favoriser la scène, sur laquelle elle est très à l'aise, à travers des récitals ou des opéras. A l'opéra, elle a récemment interprété Melia dans Apollo e Hyacinthus de Mozart, Eurialo dans L'Oristeo de Cavalli, ou encore Cephise dans Alcione de Marais. Elle entretient avec Concerto Soave une collaboration régulière et se produit dans le Festival Mars en Baroque depuis 2013.

Crédit photo : Antonin Sumner

Site web : http://www.liseviricel.com

crédit photo : Francesco Vitali

Site web : http://maragalassi.org/

Conservateur en chef honoraire du patrimoine, Marie-Paule Vial, après plusieurs années à la tête du musée des Beaux-Arts de Marseille, a assuré la direction des musées de la ville, puis celle du musée national de l’Orangerie à Paris, où elle a été commissaire, entre autres, des des expositions Soutine (2012), Frida Kahlo/ Diego Rivera. L’art en fusion (2013). A Marseille, elle a consacré sa première exposition à La Peinture en Provence au XVIe siècle (1987 - 1988), suivie d’autres nombreuses, parmi lesquelles : Pierre Puget, Sculpteur, peintre, architecte (1994), Sous le Soleil exactement, la peinture en Provence de Vernet à Braque (2005), Van Gogh/Monticelli (2008), Le Grand Atelier du Midi. De Van Gogh à Bonnard, dans le cadre de Marseille Capitale Européenne de la culture en 2013. Plus récemment, elle a été l’un des commissaires de l’exposition Spectaculaire Second Empire au musée d’Orsay (2016-2017).

Crédit Photo : Claude Almodovar

Formée à l'École normale supérieure de Sèvres et à l'École du Louvre, agrégée de lettres, docteure et habilitée à diriger les recherches en histoire de l'art, Martine Vasselin a été chargée de mission pour le musée du Louvre.
Maître de conférences en histoire de l'art, elle a enseigné dans les universités de Lille et d'Aix-Marseille.

Matthias Spaeter est né en 1957 à Genève où il reçoit des cours de guitare dès l'âge de six ans avant d'entrer au Conservatoire de Musique de Genève. Il termine sa formation musicale complète en 1977 au Conservatoire de Musique de Fribourg (Suisse), où il enseigne la guitare pendant plus de trente ans, notamment dans la classe professionnelle. Parallèlement il entreprend par lui-même l'étude de différents instruments de la famille du luth. Comme luthiste et guitariste, en soliste ou au sein de nombreux ensembles, il pratique un répertoire s'étendant du début de la Renaissance jusqu'aux créations contemporaines. Son intense activité internationale, désormais principalement comme luthiste, l'amène à collaborer régulièrement avec les musiciens reconnus dans les productions d'opéras, d'oratorios, de musique de chambre et d'enregistrements.

Crédit Photo : Patrick Charbon

Chanteur, musicien, compositeur, Moneim Adwan poursuit une carrière atypique dans laquelle il alterne des projets construits avec des musiciens d'autres univers musicaux, des amateurs ou encore des projets plus personnels. Son écriture est perméable aux influences des musiques occidentales sous leurs formes les plus variées qu'il intègre dans son propre langage. Son premier opéra Kalila wa Dimna a été créé au Festival d'Aix-en-Provence à l'été 2016. Il compose actuellement un deuxième opéra.

Crédit Photo : Catherine Peillon

Site web : http://www.moneimadwan.com/

Nicolas Lafitte a travaillé pendant 10 ans pour France Musique, notamment en tant que chroniqueur, animateur et producteur délégué. Coanimateur de la Matinale Culturelle auprès de Vincent Josse, il a aussi présenté une émission pour enfants intitulé Klassiko Dingo. Il anime de nombreuses formes pédagogiques autour de la musique notamment avec l'Orchestre de Chambre de Paris. Il est l'auteur de Musique pas bête paru chez Bayard en octobre 2016. 

Crédit Photo : Pierre Morales 

Professeur de violon baroque depuis 1996 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, Odile Edouard fait partie des chefs de file de la deuxième génération de musiciens se consacrant essentiellement au jeu sur instruments anciens. Elle consacre l’essentiel de son activité à la musique de chambre ainsi qu'à de nombreux récitals en solo. Soucieuse de poursuivre un travail de recherche et de remise en question, elle a récemment accompagné Alain Gervreau dans sa recherche sur la naissance de la famille du violon et dans la création de leur nouvel ensemble de violons Renaissance «Les Sonadori». Par ailleurs, elle a joué 20 ans dans l’ensemble « Les Witches » avec lequel elle a effectué un travail sur la théâtralité et l'improvisation. Elle se produit régulièrement avec le claveciniste Freddy Eichelberger, ainsi qu’avec Philippe Despont et Alain Gervreau dans leur ensemble Les Conversations. Elle a été accueillie par la plupart des grands festivals européens. Sa discographie comprend de nombreux enregistrements réalisés pour Harmonia Mundi, Alpha, Lygia digital,Arcana, L’Empreinte Digitale, Hortus, Sinfonia et K617.

Crédit photo : Elena Manente

Parsival Castro, luthiste d'origine équatorienne, étudie la guitare classique au Conservatoire Nacional de Música Antonio Neumane, à Guayaquil – Equateur. Après entamer des études de lettres et une pratique constante de théâtre, il décide de se consacrer entièrement à la musique et fait à son arrivée en France des études de culture musicale et de composition dans la classe de Mark André, de luth et de théorbe dans la classe de Yasunori Imamura au CRR de Strasbourg où il obtient un DEM dans chacune de ces disciplines.

Il entre ensuite dans la classe de Hopkinson Smith à la Schola Cantorum Basiliensis où il a achevé avec succès ses études de Master of Arts. Dans le cadre de ses études à la Schola Cantorum, il a pu participer à des projets sous la direction de Hervé Niquet, René Jacobs, entre d’autres. En parallèle, il a obtenu le diplôme de spécialisation en Musique de Chambre avec mention très bien à l’unanimité au CRR de Strasbourg, sous le guide de Martin Gester

Il participe à des classes de maître d’Eugène Ferré, Marianne Muller, Gabriel Garrido, Eduardo Egüez et du Concert Lorrain. Il se produit également en Europe et en Amérique latine dans le cadre de nombreux festivals et collabore avec les ensembles Nota Bene, Musa Armonica, Concerto Soave, Le Parlement de Musique, Plurium Capilla Panamericana, Les Alizes, Voz Galana, Le Masque.

Professeur de luth et théorbe au CRR du Grand Besançon, il prépare une thèse doctorale à l’Université de Strasbourg.

 

Crédit photo : Nathalie Savey

Pascal Bertin commence le chant dès l'âge de onze ans au sein du Choeur d' Enfants de Paris (dir : Roger de Magnee). En 1988, il obtient le premier prix d'interprétation de musique vocale baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de William Christie. Sa carrière se partage depuis entre les groupes de polyphonie médiévale ou renaissance et l'oratorio ou l'opéra baroque qu'il pratique avec entre autres Jordi Savall, Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, John Eliot Gardiner, William Christie, Jean Tubery, Joel Suhubiette, Jean-Marc Aymes, … Sa production discographique comprend actuellement plus de cent enregistrements dont on peut souligner l’éclectisme. Il est chef du département de musique ancienne du Conservatoire National Superieur de Musique et de Danse de Paris et professeur de chant au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas). Depuis juin 2018, il est le nouveau directeur artistique du Festival Baroque de Pontoise.

Crédit photo : Ferrante_FERRANTI_CNSMDP2016

Romain Bockler se forme au CNSMD de Lyon où il obtient son Master avec la mention Très Bien, puis au Studio de l’Opéra National de Lyon, ainsi qu’auprès de Cécile de Boever, Rosa Dominguez, Margreet Honig et Yves Sotin.

 

Il se distingue lors de plusieurs Concours Internationaux : Concours International Voci Olimpiche à Vicenza (Italie), Concours International Corneille de Rouen, Concours International de Chant Baroque de Froville, International Early Music Vocal Competition « Canticum Gaudium » à Poznan, ARMEL Opera Competition (Hongrie), Bovicelli Competition.

 

Sur scène, son répertoire s’étend de l’opéra baroque à l’opéra contemporain. Romain Bockler se produit en France à l’Opéra de Lyon, Bordeaux, Avignon, Dijon, Reims, Caen, ainsi qu’en Europe et dans le monde entier. Il collabore ainsi avec les ensembles Concerto Soave (Jean-Marc Aymes), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Alia Mens (Olivier Spilmont), Les Nouveaux Caractères (Sébastien d’Hérin), Pygmalion (Raphaël Pichon), Les Arts Florissant (Paolo Zanzu/William Christie), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), La Fenice (Jean Tubery), La Rêveuse, Le Concert de l’Hostel Dieu (Franck Emmanuel Comte). Dans les répertoires contemporains il crée différents rôles en lien étroit et sous la direction de compositeurs tels que Peter Eötvös ou encore Alexandre Desplat.

 

De plus, passionné par les musiques de la Renaissance et le travail en petit effectif, il crée en 2017 l’ensemble Dulces Exuviae avec le luthiste slovène Bor Zuljan. Il se produit fréquemment avec des ensembles spécialisés tels que Huelgas Ensemble (Paul Van Nevel), Vox Luminis (Lionel Meunier), Diabolus in Musica (Antoine Guerber), Doulce Mémoire (Denis Raisin Dadre), Weser Renaissance Bremen (Manfred Cordes), la Main Harmonique (Frédéric Bétous). De nombreux enregistrements discographiques témoignent de son activité dans ce domaine.

 

Romain Bockler est également titulaire d’un diplôme d’ingénieur et d’un master de recherche en acoustique.

Site web : http://www.romainbockler.com

Artiste précoce et polyvalente, la soprano Sandrine Piau a su s’imposer comme une figure majeure du répertoire baroque et de la mélodie. Sandrine Piau entre à la Maîtrise de Radio France à l’âge de 10 ans. L’année suivante, elle chante le rôle de Flora dans Le Tour d’écrou de Britten sous la direction de Julius Rudel. Elle se lance dans l’étude de la harpe et obtient, en 1988, un 2ème Prix au CNSM de Paris. En 1989, elle entre dans la classe d’interprétation de musique ancienne de William Christie. Cette rencontre est déterminante pour sa carrière à venir. Elle travaille le chant avec Jacqueline Morin, Denise Dupleix, Rachel Yakar et René Jacobs. William Christie lui confie un rôle dans ses productions au Festival d’Aix-en-Provence trois années de suite : Fairy Queen de Purcell, Les Indes galantes et Castor et Pollux de Rameau. Sa carrière lancée, elle est amenée à travailler avec les plus grands noms du répertoire baroque : Christophe Rousset, Hervé Niquet, Fabio Biondi, Philippe Herreweghe, Gérard Lesne. Sandrine Piau ne néglige pas pour autant le répertoire classique, Mitridate, la Flûte enchantée, la Clémence de Titus, l’Enlèvement au sérail de Mozart, et le Freischütz de Weber, mais chante relativement peu l’opéra du XIXème. En revanche, elle n’hésite pas à aborder la musique du XXème avec Pelléas et Mélisande de Debussy, le Songe d’une nuit d’été de Britten. De même, dans le domaine du lied et de la mélodie, outre Debussy et Chausson, elle affectionne Richard Strauss, Schoenberg ou Zemlinsky, et collabore avec des artistes tels qu’Alexandre Tharaud, Georges Pludermacher ou Jos van Immerseel.

Crédit Photo : Elena Manente

Stephan MacLeod est né à Genève et a étudié le chant dans sa ville natale, à Cologne puis à Lausanne. Sa carrière de concertiste a commencé pendant ses études en Allemagne par une fructueuse collaboration avec Reinhard Goebel et Musica Antiqua Köln. Depuis, il chante régulièrement et dans le monde entier avec des chefs tels que Leonhardt, Herreweghe, Savall, Suzuki, Kuijken, Corboz, Brüggen, Kossenko, Pierlot, Luks, Harding, Junghänel, Rademann, Aymes, Van Immerseel, Coin, Rilling, Van Nevel ou Bernius. Plus de 75 CD, dont de nombreux primés par la critique, documentent son travail. Il est également le chef de l’Ensemble Gli Angeli Genève qui donne une trentaine de concerts chaque année dans le monde entier et dirige régulièrement des orchestres baroques et modernes (Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre Philharmonique du Sud des Pays-Bas, Nederlandse Bachvereniging etc.). Il est enfin professeur de chant à la Haute Ecole de Musique de Lausanne.

Crédit Photo : Jacques Philippet

Site web : http://stephanmacleod.com/stephan-macleod

Passionnée par la musique ancienne, elle entreprend l’étude de la viole de gambe d’abord avec Arianne Maurette, puis avec Jordi Savall avec qui elle obtient le diplôme de soliste à la Schola Cantorum de Bâle en janvier 1983 et continue sa formation avec Wieland Kuijken. Ses activités professionnelles se partagent entre ses cours aux conservatoires d’Aix en Provence et de Toulon et les concerts et enregistrements avec différents ensembles tels que les Arts florissants, la Chapelle Royale, l’Ensemble Baroque de Nice, le Poème Harmonique, Akademia, Il Seminario Musicale, le Concert d’ Astrée, Les Saqueboutiers de Toulouse, Le Concert Brisé etc…, son activité de soliste (récitals, création d’oeuvres contemporaines…), et les ensembles de musique de chambre avec lesquels elle mène une activité régulière : Les Witches, Da Pacem et Concerto Soave.

Né en Italie, Valerio Contaldo grandit dans le canton du Valais (Suisse). Après une formation de guitariste classique au Conservatoire de Sion et à l’Ecole Normale Alfred Cortot de Paris, il étudie le chant auprès de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne. Il y fréquente l’Atelier lyrique et bénéficie des enseignements de Giorgio Paronuzzi (coaching baroque), Anthony di Giantomasso (diction), Todd Camburn, Marie-Cécile Bertheau (coaching). Il obtient un diplôme de concert en 2006. Il suit également les masterclasses de Christa Ludwig, Alain Garichot, Klesie Kelly et David Jones. Pendant ses études il est lauréat des fondations Madeleine Dubuis et Solidarvox de Sion et de la fondation Colette Mosetti de Lausanne. Il est aussi finaliste du concours Bach de Leipzig 2008.

Crédit Photo : Catherine Peillon

Site web : http://www.agence-brunel.co/fr/artistes/chanteurs/tenors/valerio-contaldo

Né au Liban en 1967, Zad Moultaka, compositeur et plasticien, poursuit depuis plusieurs années une recherche personnelle sur le langage plastique et musical. Dans son travail de compositeur, il intègre les données fondamentales de l’écriture contemporaine occidentale – structures, tendances, familles et signes  – aux caractères spécifiques de la musique arabe – monodie, hétérophonie, modalité, rythmes, vocalité… Cette recherche touche de nombreux domaines d’expérimentation… La lente maturation d’une forme d’expression très personnelle a fait naître, à partir de 2003, une série d’œuvres dont la production s’est peu à peu amplifiée. De la musique chorale à la musique d’ensemble, de la musique de chambre à la musique vocale soliste, de l’opéra, l’électroacoustique, la musique de film aux installations sonores et à la chorégraphie…

Crédit Photo : Catherine Peillon